Né à Colmar en 1961, Jérôme Mesnager entre à l’école Boulle en 1974 où il se voit dispenser une formation d’ébéniste – matière qu’il enseignera plus tard au sein de cette même école. Il suit, en 1979, les cours de bande dessinée d’Yves Got et Georges Pichard, professeur de l’École des Arts appliqués.

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Co-fondateur en 1982 du groupe de jeunes artistes Zig-Zag qui investit la jungle des villes, illuminant de leurs graffitis les rues et redonnant un souffle de vie aux zones abandonnées.

C’est en 1983, sur le mur de la Petite Ceinture, que nait son « Homme blanc », « symbole de lumière, de force et de paix », qu’il va par la suite reproduire aux quatre coins du monde, des murs de Paris à la grande muraille de Chine.

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Jérôme Mesnager quitte la ville de son enfance en 1990 pour investir le XXe arrondissement de Paris ; il va exposer à la galerie Loft une série de palissades sur le thème du combat. En 1992, il commence à varier les supports, utilisant des tôles rouillées pour se livrer à des réalisations d’inspiration baroque, avant de s’initier progressivement à la céramique. En 1995 un grande fresque murale intitulée : C’est nous les gars de Ménilmontant. Il travaille en duo avec le street artist Nemo et ses ombres noires, avant de réaliser une série sur le thème de l’usine avec Noart, s’inscrivant ainsi dans le paysage de l’art urbain parisien, avec Miss Tic, Blek le Rat ou Jef Aérosol ainsi que dans le mouvement de la Figuration Libre. S’en suivent, à partir de 1998, des voyages en Afrique et aux États-Unis, en Inde, en Grèce ou en Guyane.

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Les projets qu’il rallie au fil du temps sont divers : réalisation de pochettes d’album pour le groupe La Rue Kétanou, exposition en 2002 à Paris la série de 86 peintures Tourbillons sur le parcours de la Bièvre, création d’une série de palissade sur le thème de la mythologie, en 2004 et production de 40 tableaux de Ganesh et un mur de 200 mètres... En 2007, l’hôtel des Académies et des Arts du VIe arrondissement de Paris lui laisse décorer ses chambres. Il réalise un géant blanc de 15 mètres dans l’entrée de l’hôtel, se dressant du rez-de-chaussée au 5e étage du bâtiment. En 2008, son Homme blanc orne les blockhaus de plages françaises… Puis, inspiré par Michel Ange, il se lance dans un monumental Jugement dernier (7m60 sur 3m10). En 2009, il célèbre à Barbizon les cent ans de L’Angélus de Millet.

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En 2011, il réalise une grande fresque murale (6 x 8 mètres) pour l’association du M.U.R., rue Oberkampf à Paris, avant de partir décorer tous les murs du riad de Marrakech. Il offre ses voeux sur la façade de la Conciergerie, côté Seine, en 2012. De salon de street art en intervention monumentale, d’expositions collectives en partenariats (notamment avec Artiste-Ouvrier), Jérôme Mesnager exporte son partout, disséminant ses hommes blancs, graciles et poétiques, aux quatre coins du globe.